Parler de gouvernance sous-entend souvent une remise en cause des modes de prise de décision. Or un des objectifs majeurs d’une Gouvernance est d’expliciter les arbitrages qu’il faut nécessairement exercer pour faire évoluer l’entreprise et assurer sa pérennité.
Si l’élaboration, le choix et l’exécution des stratégies se doivent de respecter la gouvernance en vigueur, elles doivent d’abord s’appuyer sur une vision des marchés à venir et des opportunités à traduire en termes économiques.
Une question immédiatement induite est alors : Comment intégrer dans la gouvernance la vision risque pour améliorer la prise de décision ?
La stratégie est déterminée par les objectifs assignés à l’entreprise (et non pas l’inverse !) ; les évolutions des métiers et de l’organisation s’en déduisent.
Les objectifs globaux de l’entreprise sont quasi systématiquement aujourd’hui exprimés en termes économiques et financiers, même si l’entreprise affiche d’autres valeurs, de types sociétales comme le développement durable (à noter qu’il n’y a pas incompatibilité et même de belles sources d’innovation). La gouvernance doit aussi évoluer en fonction des nouveaux enjeux sociétaux.
Mais mettre en place une stratégie et faire évoluer, le cas échéant, la gouvernance impliquent une conduite du changement.